Le problème des formations au secourisme urbain pour ceux qui vont en montagne...
Le PSC1 est une très bonne formation mais c’est une formation au secourisme de ville. La philosophie du PSC1 est donc de gérer les quelques minutes avant l’arrivée des secours… En montagne, le temps d’intervention des secours professionnels, même par beaux temps, est beaucoup plus long. Et par mauvais temps, n’en parlons même pas…
Ainsi, les formations au secourisme urbain ne sont pas adaptées aux besoins des alpinistes, randonneurs, grimpeurs et skieurs de randonnée… qui s’exposent à des pathologies (M.A.M., ophtalmie des neiges, gelures…) et à des dangers (chute de pierres, crevasse, avalanche…) spécifiques à la montagne. En prime, ceux qui vont en montagne doivent savoir gérer ces blessures et accidents si spécifiques : dans un milieu isolé, avec peu de moyens et sans se faire entraver par la corde.
Être correctement formé aux premiers secours en montagne n’est clairement pas une affaire de formation PSC1 dans laquelle on remplacerait le mot « ville » par « montagne », et « ambulance » par « hélicoptère ». Nous pensons donc que cela requiert des compétences spécifiques de la part des formateurs et la possibilité de pratiquer sur le terrain, auprès de professionnels de la montagne.
C’est pour toutes ces raisons que j’ai voulu créer un PSC1 adapté à l’alpinisme :
– sur 2 jours (au lieu de 8 h de formation) ;
– en montagne (plutôt que dans une salle de classe) ;
– avec un guide qui vous apprendra les manips de corde pour porter secours.